Perrine Bourel

photo Greg Orio
Perrine Bourel vit dans les Hautes-Alpes, elle est violoneuse. Pendant 20 ans elle a forgé son jeu en allant à la rencontre de musiciens qui la touchent ( en France avec Michel Favre et en Irlande avec Ronan Galvin et Mick Brown...). Aujourd'hui elle est porteuse d'une musique de violoneux des Alpes du Sud et Dauphiné quasiment oubliée. Loin des académismes de la pratique du violon, ses recherches questionnent les intersections des musiques traditionnelles et expérimentales contemporaines. Collaborer avec des artistes d’horizon divers dévoile des facettes qui élargissent ses jeux, sa pratique et ses conceptions. Les rencontres avec des sites spécifiques, avec des paysages, deviennent ses objectifs de recherches et s’orientent vers des expérimentations sonores, où le violon est un médium d’exploration qui dépasse le champs des musiques. D’autre part elle explore le répertoire de chant en langue française collecté au début du 19è siècle dans la France rurale. C’est une manière pour elle de questionner la place des femmes dans notre société.
En solo et dans divers groupes du collectif La Nòvia, elle joue des répertoires des musiques traditionnelles des Alpes du Sud – Dauphiné, du Massif Central, des pièces de compositeurs contemporains (Terry Riley, Guilhem Lacroux, Yann Gourdon…) et des compositions solo.
Son travail a été entendu au LU (Nantes), au centre Pompidou Paris, au Consortium (Dijon), au Penn-ar-Jazz (Brest), au festival de Chaillol (05), à Météo (Mulhouse), aux Instants Chavirés à Montreuil, au Bordures festival (35), au CentQuatre (Paris)...
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